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Faut-il réformer les études de médecine en France ? Oui si l'on en croit ce lecteur du « Quotidien ». Las du « bourbier français », celui-ci est allé voir comment nos cousins québécois s'en sortaient. Plutôt pas mal, selon lui...
J’ai quitté le bourbier français et suis allé m’installer au Québec. Là je côtoie les étudiants, externes, résidents. Là, les études de médecine durent 4 ou 5 ans, puis c’est l’internat pendant 4 à 6 ans. Pas de concours, c’est sur dossier et entretien qu’on entre en médecine. Dès le premier cours, c’est des mises en situation, pas de cours imbécile de chimie, physique, biochimie qui ne servent à rien.
En troisième année, un étudiant québécois en sait plus qu’un résident français de 7e année ! Sur toutes les spécialités. Les stages durent 1 mois max, les externes travaillent à l’hôpital du matin au soir et parfois ont un cours l’après midi. La formation est pratique, ils ne sont pas là pour classer des papiers ou être mis dans un coin, les seniors leur font de l’enseignement tout le temps, ils font les observations, examinent, proposent des traitements, font de la technique, bref un travail d’interne en France. Ils sont évalués chaque semaine. Évaluation qui les suit tout le temps et servira au choix de spécialité.
Quand je me rappelle mes stages d’externe où on regardait la pendule. Franchement on a tout à apprendre ! Tout est à repenser en France, on pourrait vraiment s’inspirer du système canadien infiniment supérieur.
Posté le 17 janvier par le Dr C.. Voir tous les autres commentaires sur le sujet : « Études de santé, le gâchis : un rapport envisage la suppression de première année »
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