Finalement, le droit à l’objection de conscience des médecins, face à l’IVG notamment, est maintenue. Un texte soumis au vote de l'Assemblée parlementaire (APCE) du Conseil de l’Europe proposait en effet la mise en place de réglementations nationales exhaustives pour encadrer l’objection de conscience d’un professionnel de santé qui refuserait à un patient un traitement légal, notamment l'avortement, dans un délai approprié. Un amendement finalement adopté proclame que «nul hôpital ou personne ne peut être tenu responsable ou être discriminé pour son refus de réaliser ou d'assister à un avortement, une fausse couche provoquée ou une euthanasie».
Le mouvement anti-avortement Alliance pour les droits de la vie a salué vendredi la décision du Conseil de l'Europe, mais a indiqué rester «vigilante». «Cette tentative d'encadrement était un premier pas vers la négation du droit à l'objection de conscience», a estimé l'Alliance pour les droits de la vie dans un communiqué. De son côté, le Conseil national de l'Ordre des médecins avait exprimé jeudi «son souci du maintien du principe de la liberté de conscience pour tout médecin».
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