En janvier dernier, après l’adoption par le gouvernement italien de Mario Monti d’un décret de libéralisation d’un certain nombre de professions, le ton monte en Italie, notamment chez les pharmaciens d’officine. En effet, de l’aveu même du ministre italien de la Santé, Renato Balduzzi, « le décret va permettre d’ouvrir 5 000 nouvelles pharmacies », alors qu’il en existe déjà 18 000 dans la Péninsule. Avec pour objectif avoué de contribuer à faire baisser les prix des médicaments, sensiblement plus chers dans la péninsule qu’ailleurs en Europe.
Seule solution trouvée par les officinaux, dans un pays où les grèves sont en train de devenir monnaie courante, organiser une journée « Viagra mort », pour sensibiliser les Italiens à leur problème. Ce sera chose faite le lundi 30 avril. « L’interruption de la distribution de Viagra ne remet pas en cause la sécurité des patients », a indiqué laconiquement un représentant syndical des pharmaciens. L’histoire ne dit pas si les Italiens ont déjà commencé à faire des réserves...
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