JEAN-LUC BELINGARD est un président satisfait : « Ipsen, a-t-il déclaré en présentant les résultats 2003 de l'activité du groupe qu'il préside, a réalisé une bonne performance en termes de chiffre d'affaires (737,2 millions d'euros, soit une hausse de 5,6 % par rapport à 2002), et une excellente percée au regard des résultats nets, en progression de 39,9 %, et opérationnels, en augmentation de 30,5 %. »
En dépit d'un contexte de fortes pressions sur les prix, l'année 2003 aura effectivement été marquée, pour ce groupe pharmaceutique européen, par une croissance soutenue, à laquelle l'ensemble des domaines thérapeutiques ciblés et historiques ont contribué : en endocrinologie, le chiffre d'affaires a enregistré une croissance de 29 %, essentiellement due à une nouvelle progression des ventes de Somatuline ; en neurologie, les ventes de Dysport ont continué leur progression sur tous leurs marchés (+ 14,7 %) ; et en oncologie, celles de Décapeptyl ont augmenté de 5,5 %.
Dans ses domaines thérapeutiques historiques, Ipsen a également enregistré de bonnes performances notamment avec ses produits phares Smecta, Forlax, Tanakan et Ginkor Fort.
Spécialisation et qualité.
Cette croissance est également imputable au développement international du groupe, dont le tiers du chiffre d'affaires a été réalisé hors des cinq principaux pays d'Europe de l'Ouest (Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni). La tendance à l'internationalisation devrait d'ailleurs s'accentuer dans les prochaines années,, mais d'ores et déjà, au Japon, deuxième marché mondial de médicaments, la présence d'Ipsen a été renforcée par le partenariat conclu avec l'industriel Teijin.
Sur le plan des partenariats, justement, 2003 aura également été une année record, avec la signature de dix accords majeurs en dix-huit mois, des acquisitions de technologies clés, des accords de recherche avec des sociétés de biotechnologie et des accords de développement et de commercialisation signés avec les plus grands noms de l'industrie pharmaceutique.
Cependant, l'axe stratégique majeur du développement d'Ipsen reste la recherche et le développement, comme l'atteste l'importance des investissements qui y sont consacrés chaque année. En 2003, ces investissements ont progressé, à taux de change constant, de 9,5 % : ils s'élevaient à 136,2 millions d'euros, soit 18,5 % du chiffre d'affaires net. Un effort qui vient d'ailleurs d'être récompensé par l'attribution du prix Galien 2004 de la recherche pharmaceutique.
Ces résultats, pour le moins prometteurs, rappellent qu'une entreprise spécialisée comme Ipsen peut réussir si elle est reconnue pour l'excellence de sa recherche, le niveau de son expertise technologique et la qualité de ses projets en développement. « En tout cas, a conclu son président, Ipsen continuera d'affirmer, dans les années qui viennent, sa stratégie fondée sur la spécialisation et la qualité. Quant aux axes de développement du groupe, ils devraient prendre un nouvel essor, prioritairement par le renforcement de l'expertise technologique dans ses domaines thérapeutiques ciblés, la poursuite de la politique d'alliances et de partenariats, et l'extension du réseau commercial, notamment aux Etats-Unis et au Japon. »
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