Une seconde femme a été interpellée mercredi 18 Août 2010 par la police dans le cadre de l'enquête sur l'intoxication de six membres du personnel de l'Hôtel-Dieu à Paris par un neuroleptique introduit dans leur café, selon source judiciaire divulguée le jeudi 19 Août. Elle n'a pas encore pu être entendue par les enquêteurs en raison de son état psychique.
Une première jeune femme avait été interpellée à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) et placée en garde à vue mercredi soir. Ces deux pistes n'ont aucun lien, a précisé la source judiciaire.
Six personnes, membres du personnel hospitalier, avaient été hospitalisées mardi, victimes de maux de tête, vertiges et nausées, après avoir bu du café dans la salle de repos de l'hôpital provenant de la même cafetière et contaminé par un neuroleptique (Loxapac).
Les six victimes avaient toutes quitté le service des urgences mercredi.
Les policiers avaient dès mardi effectué des prélèvements sur les victimes et sur la cafetière. La piste de la mauvaise blague ayant été écartée, les enquêteurs ont privilégié la piste d'un acte malveillant.
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