CONGRES HEBDO
La maladie veineuse des membres inférieurs est très fréquente dans les pays occidentaux. « Environ un tiers des femmes ont des varices tronculaires », a précisé le Dr G. Fowkes (Edimbourg, Grande-Bretagne). La prévalence augmente avec l'âge, mais l'incidence de nouveaux cas semble constante au cours de la vie adulte. Les facteurs de risque et l'étiologie de la maladie veineuse chronique ne sont pas connus. Il semble qu'il existe une prédisposition génétique, mais cela n'a pas été prouvé. De plus, on ne sait pas quel en serait le mode de transmission. La station prolongée, l'obésité et les grossesses précoces chez la femme semblent être des facteurs de risque, mais cela n'a pas été démontré. Le risque d'ulcération est lié à la sévérité des varicosités et à l'insuffisance veineuse. Il est augmenté suivant la thrombose des veines profondes. L'insuffisance veineuse chronique est une pathologie complexe et variée, qui a toujours stimulé l'intérêt des chercheurs pour la classifier. « La classification CEAP a vu le jour en 1994 », a souligné le Dr P. L. Antignani (Rome, Italie). Elle prend en compte, non seulement les aspects cliniques, étiologiques, anatomiques et physiopathologiques de la maladie, mais aussi les degrés de sévérité traduits en scores. Elle est actuellement reconnue sur le plan international. « Les données augmentent, suggérant que l'insuffisance veineuse chronique est une réaction inflammatoire sans infection », a expliqué le Dr G. Schmid-Schönbein (La Jolla, Etats-Unis). Un grand nombre de signes d'appel de l'inflammation sont manifestes, incluant une infiltration des leucocytes dans le derme, une perméabilité endothéliale accrue, une expression de l'adhésion des molécules et des cytokines. Les cellules circulantes sont activées. De ces données émerge une question fondamentale : quels sont les mécanismes qui déclenchent la réaction inflammatoire dans la maladie veineuse ? Deux mécanismes ont été identifiés : le premier est l'activation des leucocytes par des stimulateurs humoraux contenus dans le plasma ; le deuxième, mis en évidence expérimentalement, est la médiation de l'inflammation par des stress mécaniques.
« L'ulcération veineuse reste un problème fréquent », a rappelé le Dr P. D. Coleridge Smith (Londres, Grande-Bretagne). Elle résulterait de la capture des globules blancs et de l'activation des neutrophiles, qui causerait des lésions au niveau de la peau et des tissus sous-cutanés.
« L'intervention chirurgicale diminue de façon importante le nombre de segments de veine qui ne fonctionnent plus normalement et permet à des agents pharmacologiques de protéger les structures normales de lésions continues », a ajouté le Dr J. Bergan (La Jolla, Etats-Unis). L'effet bénéfique de Daflon® 500 mg sur le niveau de l'inflammation a été décrit abondamment. Cette fraction flavonoïque purifiée micronisée contient 90 % de diosmine (450 mg) et 10 % d'hespéridine (50 mg). Elle agit favorablement dans le traitement de l'ulcère veineux en inhibant la synthèse de prostaglandines et de radicaux libres. Elle diminue la fuite microvasculaire provoquée par la bradykinine et agirait favorablement en inhibant l'activation des leucocytes, leur capture et leur migration. Daflon® 500 mg est un médicament veinotonique puissant utilisé dans le traitement de l'insuffisance veineuse chronique. Des études pharmacologiques et cliniques ont mis en évidence son mode d'action : il augmente le tonus veineux, améliore le drainage lymphatique et protège la microcirculation. « Des études cliniques internationales, prospectives, multicentriques, randomisées et contrôlées versus placebo ont évalué les effets de Daflon® 500 mg sur l'insuffisance veineuse chronique à des stades avancés, avec dème, modifications de la peau et ulcères de jambe », a rapporté le Dr A. A. Ramelet (Lausanne, Suisse). Daflon apparaît comme le traitement de choix, du fait de son mode d'action sur les veines, les lymphatiques et la microcirculation, non seulement de l'insuffisance veineuse chronique au début mais également à des stades avancés, en association à la compression, à la sclérothérapie et éventuellement à la chirurgie.
Symposium organisé en collaboration avec le groupe de recherche Servier.
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