Je vais devoir renoncer à plus ou moins court terme à cet exercice délicat mais si passionnant qu’est l’art médical. Reste à trouver un successeur mais, nous dit-on, ils sont de moins en moins nombreux à nous emboîter le pas. Il y a plusieurs raisons à cela. J’y vois, pour ma part, deux obstacles majeurs :
1/le discrédit du métier de généraliste professé dans nos facultés comme me l’ont rapporté la grande majorité des étudiants que j’ai reçus à mes côtés ;
2/ le désintérêt, sinon l’incurie de l’Ordre à ce sujet. Il n’existe, en effet aucune règle pour inciter les jeunes confrères à s’installer. Ils sont légions aujourd’hui à se contenter de nous remplacer. Et ce, d’autant plus qu’ils en tirent des revenus conséquents en nous imposant des rétributions indécentes sans avoir à financer le fonctionnement d’un plateau technique, ni à tenir une comptabilité tatillonne, ni à rendre des comptes aux caisses. à Dieu vat !
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