L’Association médicale mondiale (AMM) exprime son inquiétude face aux menaces grandissantes que subissent les médecins et le personnel médical pris dans des soulèvements et des manifestations de masse. Des médecins qui ont soigné des blessés au cours de plusieurs révoltes récentes ont été tués ou agressés, souligne l’AMA. L’association reçoit de plus en plus de rapports signalant des attaques visant le personnel médical et les centres de santé, concernant la Libye, notamment, mais aussi le Moyen-Orient, le Mexique, l’Inde ou l’Afghanistan.
Dernier exemple en date, le Bahreïn, où, selon Amnesty International, les professionnels de santé sont victimes d’agression. De son côté, l’ONU dénonce la prise d’assaut des hôpitaux et des centres médicaux par les forces de l’ordre. La répression de la contestation s’y est en effet accélérée ce jeudi, après l’intervention en début de semaine de troupes de pays du Golfe, l’instauration de l’état d’urgence et l’assaut contre des manifestants chiites dans le centre de Manama, où le principal hôpital a été encerclé.
Le conseil de l’AMA, qui se réunira en avril à Sydney, devrait examiner les mesures possibles pour protéger les professionnels de santé en cas de conflits armés. Parmi elles, la création d’un mécanisme international systématique de signalement et de documentation des actes commis à l’encontre du personnel médical et des établissements.
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