Inovelon se caractérise par une structure moléculaire unique, différente des autres anti-épileptiques. Il module l’activité des canaux sodiques et son efficacité a été démontrée sur la réduction de la fréquence totale des crises et la fréquence des crises toniques-atoniques chez des patients souffrant d’un syndrome de Lennox-Gastaut non contrôlé. Une étude de phase III contre placebo, menée chez 139 patients a documenté l’efficacité et la tolérance d’Inovelon? en traitement adjuvant. « Nous avons vu une très bonne réponse sur les chutes avec un taux de répondeurs significatif sur les crises toniques-atoniques et de tout type » a indiqué le Dr Pierre Genton (hôpital Gastaut-St Paul, Marseille).. Après 12 semaines de traitement, la fréquence des crises était réduite de 32,7 %. « Les patients vont mieux sur le plan intellectuel » a complété le spécialiste.
Deuxième intention
Actuellement, la stratégie de prise en charge du syndrome de Lennox Gastaut s’appuie en première intention sur l’acide valproïque et la lamotrigine associé éventuellement aux benzodiazépines. « Les patients chez lesquels persistent des crises toniques-atoniques malgré l’association acide valproïque-lamitrogine bien conduite pourraient bénéficier d’Innovelon » selon l’avis de la commission de la transparence. Le profil de tolérance est rassurant sans effet indésirable grave notifié au cours du développement clinique. Les effets indésirables les plus fréquents ont été la somnolence, les vomissements et la fièvre. Le métabolisme hépatique du rufinamide nécessite un ajustement lors de la coprescription de l’acide valproïque. Le traitement est à instaurer par un médecin spécialisé en pédiatrie ou en neurologie et expérimenté dans la prise en charge de l’épilepsie. Inovelon est disponible en trois dosages 100, 200 et 400 mg.
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