La fédération La Voix de l'enfant* vient d'éditer une brochure intitulée « les Infractions sexuelles : prévention des récidives et assistance aux mineurs victimes », destinée aux généralistes, aux pédopsychiatres et aux gynécologues. L'association, qui a pour porte-parole Carole Bouquet, rappelle que la loi du 17 juin 1998, relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles et à la protection des mineurs, « donne un véritable statut spécifique et protecteur des jeunes victimes ». « Mais, ajoute le mouvement associatif, il faut encore une volonté politique pour reconnaître ces enfants victimes, qui sont des "souffrants" avant d'être plaignants. » De son côté, le Dr Bernard Cordier, pédopsychiatre, estime que le problème, quant à l'application de la législation, tient au fait que « les médecins ne sont pas formés pour soigner les auteurs de délinquance sexuelle et que les moyens humains sont insuffisants ». Les agressions concernent le plus souvent des enfants en fin de maternelle ou des préadolescents. Soixante pour cent sont des filles, et dans 90 % des situations le jeune connaît son agresseur, qui « a souvent une relation d'autorité sur lui ».
« La Voix de l'enfant » a créé quatre permanences d'accueil dans des hôpitaux publics.
* Tél. 01.40.22.04.22
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature