Actualité
Venez nous voir sur le stand du « Quotidien »
Chaque jour, de 10 h 30 à 12 heures et de 15 h 30 à 17 heures, Dominique Lehalle et Marie-Françoise de Pange, rédactrices en chef Informatique, seront présentes sur le stand du « Quotidien » pour vous rencontrer et répondre à vos questions concernant l'informatique et l'Internet santé.
Vous pourrez profiter de votre passage sur le stand pour participer à un jeu-concours : « Informatique et Web ».
Malgré tout ce qui a pu être dit et écrit, il y a encore beaucoup d'éditeurs présents sur le marché, qui se concentre moins facilement que certains ne l'avait prédit ou espéré (à preuve, notre tableau 2003 des logiciels compte autant de pages qu'en 2002 en dépit de quelques disparitions).
Si quelques modèles économiques ont vécu, tous ceux qui travaillent sérieusement continuent à voir leur parc croître.
La croissance du marché des spécialistes
Le marché le plus ouvert est aujourd'hui celui des médecins spécialistes. Si l'on considère les statistiques SESAM-Vitale, ils sont toujours en retard pour la télétransmission par rapport aux généralistes (49,24 % contre 74,36 % de généralistes au 31 janvier 2003).
« Nous recevons 70 demandes de spécialistes pour 30 de généralistes », souligne Martial Bellegarde, chez FISI, dont les logiciels intègrent des appareillages (ORL, gynéco, cardiologie), et dont le parc atteint 4 100 médecins (dont la moitié de spécialistes).
« Nous avons prévu de multiplier les modules spécialistes », confirme Bertrand Leenhardt, de CRIP, qui vient de reprendre le parc de Coccilog, et propose déjà des versions ORL et ophtalmo (lien avec un réfractomètre).
Pour le Dr Peter El Baze, de
01 Santé, les bénéfices 2002 sont dus à la fidélité des clients Megabaze et aux modules spécialistes. 01 Santé a fait notamment une percée en oncologie en équipant un service hospitalier et plusieurs cliniques avec un module d'aide à la chimiothérapie sans équivalent sur le marché.
Le marché de la « récup »
Si 2002 a été une meilleure année que 2001, certains le doivent au marché de la récup, entendez au changement de logiciel pour des utilisateurs orphelins (logiciel en faillite ou en voie de disparition) ou mécontents. Hellodoc a ainsi atteint les 15 000 utilisateurs. « Nous avons fait une meilleure année en 2002 qu'en 2001 en gagnant 1 800 utilisateurs », déclare Maryline Minault, d'Imagine Editions. Elle confie qu'elle bénéficie d'un marché de la récupération de logiciel « favorable », compte tenu de la notoriété d'Hellodoc. L'éditeur n'a pas pris de stand à Informedica mais sera présent sous la forme d'un cédérom de présentation de sa société et de la nouvelle version d'Hellodoc, pressé à 90 000 exemplaires et disponible sur plusieurs stands.
Pour Axisanté, c'est la barre des 20 000 qui a été franchie en 2002.
« Nous avons creusé l'écart »,affirme Fabrice Greenbaum, d'
Axilog(groupe France Télécom), qui revendique 22 000 clients (dont un millier de dentistes) et 19 800 sous contrat. Parmi les 5 000 nouveaux venus de 2002, la moitié sont des reprises d'anciens parcs.
« Nous devenons des spécialistes de la deuxième informatisation ; ce sont des clients intéressants qui savent ce qu'ils veulent et connaissent la valeur des services.» Et des services, Axilog en présentera de nouveaux à Informedica, comme le module spécifique de télésecrétariat (avec Medifil) intégré avec l'agenda AxiPlanning d'Axisanté (15 euros/mois).
« L'argument de la portabilité des données est plus que jamais important dans le choix d'un logiciel »
, estime Pierre Foucault, de
RM Informatique, qui revient cette année à Informedica avec une nouvelle version 6 de Medi+4000
« qui a fait un pas de géant »et qui garantit l'export des dossiers au format ASCII. Il présente également son PocketVital (voir page ..)
La reprise de données, Avenir Télématique en fait même le thème de sa campagne de publicité pour 1 2 3 Santé avec une
« offre de reprise pour votre ancien logiciel ».(dr)
Et Nicolas Vatimbella, de
BHG-Eglantine,rappelle que
« la notion de liberté est attachée à Eglantine avec l'exportabilité des données car il n'y a rien de pire que de se sentir prisonnier d'un logiciel qui n'évolue pas ».Le pari des nouveaux logiciels
La deuxième informatisation peut se faire chez le même éditeur avec un logiciel que l'on qualifiera de nouveau parce qu'il a été entièrement réécrit pour respecter les nouvelles normes de communication et les standards européens (EHRCOM).
«
Notre actualité,dit Thierry Kauffmann,
c'est la migration de notre parc de Medistory 2 à 3. Nous avons prévu une migration douce sur trois à quatre ans, qui a démarré en juillet dernier. Actuellement, 900 utilisateurs ont migré sur 7 300 postes. Le conseil de proximité assuré par notre réseau Expert est indispensable.»
Car la migration d'un parc important est toujours une affaire délicate, surtout quand le produit est assez différent de celui qu'il remplace et exige un effort de la part de l'utilisateur.
Pour Cegedim Logiciels Médicaux, la migration se prépare sur le nouveau Crossway Ville pour les utilisateurs qui le désirent avec le renforcement de la hot-line et la mise au point de moulinettes de reprises des données des anciens logiciels.
« Il est clair que c'est sur Crossway Ville que vont porter nos évolutions futures. Mais il doit être tout aussi clair que les autres logiciels ne sont pas abandonnés. Médiclick a fait l'objet d'une nouvelle version. Médigest continuera à être commercialisé. Pour faire évoluer les autres, il aurait fallu les réécrire entièrement. Mais ils seront toujours maintenus pour les clients sous contrat avec une hot-line dédiée et les évolutions SESAM-Vitale nécessaires »,précise Robert Grandi, directeur Réseaux de santé, qui pense que les utilisateurs se convaincront peu à peu que
« l'évolution vers des données organisés et structurées est inéluctable ».En tout cas, le mouvement semble bien amorcé.
CSK Santémise sur la nouvelle version Easyprat 8 utilisant la plate-forme communicante Amies pour sortir de sa période de redressement avec l'aide de ses nouveaux investisseurs.
Unimédecine,spécialiste des réseaux de soins, va dévoiler Nova, un logiciel orienté réseau et communicant à la norme EHRCOM.
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