Le parquet de Périgueux a ouvert une information judiciaire pour empoisonnement (une infirmière) et complicité d'empoisonnement (un médecin), après la mort d'une patiente cancéreuse à l'hôpital de Saint-Astier, en Dordogne. L'infirmière a pratiqué une injection létale sur prescription d'une praticienne extérieure à l'établissement qui avait noué des liens étroits avec la patiente ; celle-ci était en soins palliatifs avec un pronostic vital très réservé et « une issue fatale certainement très proche », selon les premiers éléments de l'enquête. Ce qui a poussé le procureur à intervenir, c'est que l'injection mortelle a été faite « en l'absence d'une demande expresse et directe de la malade, du consentement de la famille et d'une concertation avec l'équipe médicale ». Face à cette « décision isolée d'un médecin », il a voulu « appliquer la loi, ne serait-ce que pour que chacun comprenne qu'il y a des limites à ne pas franchir ».
Information judiciaire sur une euthanasie à l'hôpital
Publié le 26/10/2003
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Le Quotidien du Mdecin
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr: 7412
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature