Les trois principaux syndicats représentant les infirmières libérales viennent d'être reçus successivement par la direction de la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM). Il s'agissait, selon les responsables de l'assurance-maladie, de « cerner les points majeurs sur lesquels devra porter la réflexion des négociateurs lors de l'élaboration de la nouvelle convention » de la profession.
« Le climat était serein », confie de son côté, Marie-Jeanne Ourth-Bresle, présidente de la Fédération nationale des infirmiers (FNI). Ce syndicat, qui a dénoncé en décembre la convention nationale dont il était le seul signataire avec l'assurance-maladie, dénonce l'insuffisance des tarifs et des frais de déplacement, met en garde contre la demande croissante de la population en soins infirmiers et dénonce la désorganisation de l'offre de soins.
Malgré la perspective d'un nouvelle rencontre avec la CNAM cette semaine, il a maintenu son mot d'ordre de grève nationale de prise en charge de tout nouveau soin et de fermeture des cabinets, qui devait s'appliquer à partir de dimanche.
De son côté, Convergence Infirmière, qui sera à nouveau reçue mercredi à la CNAM et maintient ses mots d'ordre de mobilisation, réclame une hausse des tarifs et une remise à plat de la convention. En outre, elle exige, avec l'Organisation nationale des syndicats d'infirmiers libéraux (ONSIL), troisième syndicat de la profession, la suppression des sanctions en cas de dépassement des quotas d'actes auxquels sont soumis les infirmières libérales.
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