La reconnaissance du diplôme des infirmières au niveau licence devrait leur permettre à terme une revalorisation salariale d'environ 2 000 euros net par an, mais elles devront en contrepartie travailler jusqu'à 60 ans au lieu de 55. « Le diplôme d'infirmier sera désormais reconnu au niveau licence pour les étudiants commençant leurs études cette année », a indiqué Roselyne Bachelot dans un entretien publié mardi sur le site 20minutes.fr, expliquant que ce n'était pas le cas jusqu'ici, « malgré trois ans d'études ». « Cela aura des conséquences concrètes sur leur statut à l'hôpital, qui va aboutir à une revalorisation sans précédent de la profession. Dès leur sortie d'école, en 2012, ils seront automatiquement reconnus comme fonctionnaires de catégorie A », la plus haute de la fonction publique, a-t-elle ajouté. Ceux qui exercent déjà bénéficieront, eux aussi, de cette réforme. Mais ils auront le choix. « Il y aura bien sûr une revalorisation salariale », actuellement en négociations avec les syndicats, a indiqué Mme Bachelot, ajoutant que pour les infirmiers déjà en poste, elle se ferait progressivement sur cinq ans, à partir de 2011. « A terme, ce changement de statut représentera l'équivalent d'un peu plus d'un treizième mois, soit une majoration d'environ 2.000 euros net par an pour chaque infirmier, pour un coût annuel de 500 millions d'euros », a encore précisé Mme Bachelot.
Infirmières: gagner plus mais en travaillant plus longtemps
Publié le 15/12/2009
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature