À la suite de l’agression subie par une infirmière (et deux collègues médecin anesthésiste et kinésithérapeute) à Marseille, dans le cadre de son exercice professionnel, l’Ordre des infirmières a tenu à « apporte[r] son soutien » à la victime.
L’institution précise dans un communiqué que ce genre d’événement est loin d’être « isolé ou exceptionnel ». « Ces actes de violence n’ont cessé de progresser en termes de volume et de gravité depuis quelques années », déplore l’Ordre des infirmiers, qui se fonde sur les statistiques de l’Observatoire national des violences en milieu de santé (35 condamnations pour violence en 2008, 43 en 2010, tous professionnels de santé confondus).
L’Ordre des infirmiers a décidé la création d’un « observatoire des violences envers les infirmiers (OVI) qui permettra aux infirmiers victimes ou témoins de violences, quel que soit le mode d’exercice, de remplir une fiche de signalement en ligne afin de faire connaître ces actes […] ». Ce nouvel organisme aura aussi pour fonction de « mettre en place les actions de prévention et de répression qui s’imposent ».
Lorsqu’une violence est faite à un(e) infirmier(e), l’Ordre rappelle qu’il est en mesure d’apporter « conseils, assistance et soutien aux victimes, notamment en se constituant partie civile dans le cadre de leurs plaintes ».
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature