Malgré l’amélioration de la prévention et le déclin de la mortalité coronaire, le taux d’hospitalisation pour infarctus reste stable aux États-Unis selon une nouvelle analyse de l’étude de Framingham publiée dans Circulation. Devant ce paradoxe, les auteurs évoquent une meilleure approche diagnostique avec « un doublement des diagnostics d’IDM exclusivement par biomarqueurs ».
Selon la Société de Réanimation de Langue Française (SRLF), l’âge est un critère discriminant pour l’admission en réanimation : 36 % des plus de 85 ans sont récusés, contre 23 % des 75-84 ans et 12 % des 18-44 ans. L’étude Ice-Cub menée en 2006 et 2007 sur plus de 50 000 patients de plus de 80 ans dans 15 hôpitaux franciliens a confirmé ces résultats. Sur huit personnes de plus de 80 ans qui vont aux urgences avec une indication potentielle d’admission en réanimation, deux ont été proposées par les urgentistes et une seule a été admise.
C’est la proportion de la mortalité infantile mondiale due à la diarrhée. Selon l’OMS, la diarrhée tue près de 2 millions d’enfants chaque année dans le monde, principalement en Afrique subsaharienne, et en Asie du Sud-Est. L’OMS estime que les autorités sanitaires des pays concernés devraient assurer une plus large diffusion de la « recette » antidiarrhéique plutôt que d’axer ses efforts sur la prévention. Cette stratégie connaît elle aussi des limites puisque l’accès à une eau non contaminée est souvent difficile.
Quatre vététistes se sont présentés dans le service ORL de Berne avec une symptomatologie de vertige positionnel paroxystique bénin apparue quelques heures après une descente de VTT sans chute ni traumatisme crânien. Il s’agissait de vertiges déclenchés par le fait de lever la tête, de se coucher ou de se retourner dans le lit. Les ORL en ont déduit que les accélérations-décélérations affectant les organes otolithiques sont équivalentes à de multiples coups du lapin.
Une étude américaine menée durant 18 ans montre que l’exposition chronique à l’ozone est liée significativement aux maladies respiratoires. Publiée dans le New England Journal of Medicine, elle montre pour la première fois l’effet délétère de l’ozone à long terme sur les décès de causes respiratoires. En terme de prévention, il ne faut pas simplement réduire les pics mais s’attaquer à l’exposition cumulative.
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