Le mouvement de certains gynécologues obstétriciens libéraux, qui ont cessé les accouchements depuis samedi dans les cliniques privées, a « très peu d'impact » dans ces établissements, selon la Fédération de l'hospitalisation privée. « Il y a très peu d'impact sur le fonctionnement des établissements et peu de transferts de femmes enceintes vers des maternités publiques », a indiqué lors d'une conférence de presse Lamine Gharbi, président de la FHP-MCO. « Chaque fois qu'il y a eu des mouvements signalés dans les cliniques, nous avons sollicité des réquisitions (de médecins libéraux) auprès des ARH » a-t-il expliqué. Des gynécologues-obstétriciens libéraux ont cessé les accouchements dans les cliniques à l'appel d'un syndicat, le Syngof, pour obtenir une amélioration de leur couverture par les assurances, dont les garanties sont limitées en cas d'indemnisations de victimes d'accidents liés à l'accouchement. Les responsables de la FHP ont précisé qu'ils comprenaient l'inquiétude des gynécologues face aux risques financiers d'éventuelles condamnations. « C'est l'une des causes du ralentissement ces dernières années de l'activité obstétricale dans le privé », a souligné Jean-Loup Durousset, président de la FHP. « Mais on ne peut pas approuver leur mode d'action, notamment vis-à-vis des femmes enceintes qui ont choisi d'accoucher dans une clinique » a-t-il poursuivi.
Impact limité de la grève des accoucheurs
Publié le 18/11/2009
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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