Pour réaliser la transaction espérée dans de bonnes conditions et pour éviter un contrôle fiscal, la détermination d'un prix en rapport avec ceux pratiqués dans le quartier ou la région et les caractéristiques du local est essentielle.
En effet, deux paramètres influent sur la valeur d'un bien immobilier : son environnement et ses qualités propres.
Il faut donc en premier lieu connaître le prix du mètre carré dans le secteur. Les agents immobiliers et les notaires sont en mesure de fournir les fourchettes de prix auxquels sont effectuées les transactions. Il est également conseillé d'interroger l'Agence départementale d'information sur le logement (ADIL) qui est en mesure de communiquer les prix pratiqués dans des transactions récentes.
Ensuite, il convient de corriger cette première estimation pour tenir compte des particularités du bien. Ainsi, la majorité des acheteurs s'attache actuellement à la recherche du calme et de l'espace. Les quartiers tranquilles sans être excentrés sont particulièrement convoités. Si, en plus, les services, les écoles et les moyens de transport sont facilement accessibles, le bien pourra être estimé dans le haut de la fourchette des prix.
Le confort à tout prix
En dehors de la qualité intrinsèque de la construction, l'autre élément très apprécié aujourd'hui est le volume : il faut de grandes pièces au moins pour le séjour mais une grande cuisine sera un plus. Le confort comprend des pièces lumineuses, des toilettes indépendantes de la salle de bains ou encore des rangements de bonne taille ; il peut faire monter le prix.
L'état général du bien immobilier (isolation, toiture, électricité, plomberie) est en général vérifié attentivement par les acheteurs. En revanche, ils ne sont guère sensibles à l'état des peintures ou des revêtements de sol. Dans la majorité des cas, ils comptent entreprendre des travaux pour mettre à leur goût le logement acquis.
Si, en 1900, l'étage noble d'un immeuble était le premier ou le deuxième, les ascenseurs, entre-temps, ont mis les étages supérieurs et leur ensoleillement en haut de l'échelle des prix.
Dans la plupart des régions, à l'heure actuelle, il est permis d'espérer trouver un acquéreur dans les trois mois de la mise sur le marché. Passé ce délai, si vous êtes vendeur, demandez-vous si vous ne devriez pas revoir à la baisse l'évaluation de votre bien ; et, si vous êtes acheteur, dites-vous que le prix demandé est peut-être celui pratiqué dans ce quartier mais pas pour ce type de bien.
Une aide utile sur le Web
Chaque fois qu'un bien immobilier est vendu, le notaire qui a procédé à la vente envoie à la base de données notariales des informations précises concernant le bien (localisation, surface, éléments de confort...) et son prix de vente. Aujourd'hui, la base de données ainsi constituée est riche de 4 millions de références.
Vous pouvez consulter cette base de données soit par l'intermédiaire de votre notaire, soit directement en allant sur le site www.immoprix.com. Pour affiner l'estimation obtenue, il vous suffira d'effectuer les corrections nécessaires pour prendre en compte le caractère propre de votre bien.
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