La Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) dénonce le retard d’équipement en IRM français, à l’unisson de la Direction générale de la santé (DGS), auteur d’un rapport critique sur le plan cancer 2009-2013.
« En dépit de 33 IRM supplémentaires installées en 2009-2010 (88 prévues d’ici à 2013), les délais de rendez-vous sont encore trop élevés et variables d’une région à l’autre », pestent les radiologues.
Il faut en moyenne 23 jours dans le privé et 33 jours dans le public pour obtenir un rendez-vous. Une attente qui, selon la Fédération, « pénalise les patients aussi bien pour les diagnostics de cancers que pour le suivi de ces pathologies […] ».
De plus, les autorisations administratives nécessaires aux cabinets d’imagerie médicale libérale qui souhaitent s’équiper en appareils IRM – notamment ostéoarticulaires – sont « délivrées au compte-gouttes ». « Les lenteurs administratives, et dans certains cas des réticences locales, n’ont pas encore permis d’améliorer significativement la situation », juge la FNMR.
À l’occasion du plan cancer 2014-2018, la Fédération estime qu’il est temps de donner « une impulsion politique forte et des moyens qui permettent de rattraper le retard de notre pays » en équipement IRM.
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