L’anatomopathologiste allemand Paul Langerhans a donné son nom aux cellules pancréatiques productrices d’insuline et aux cellules dendritiques cutanées.
Carte d’identité
Nom : Langerhans
Prénom : Paul
Né le 25 juillet 1847
Décédé le 20 juillet 1888
Nationalité allemande
Carrière
Le père de Paul est médecin ; ses deux frères le seront aussi.
Paul Langerhans fait ses études à l’université d’Iéna. Puis les poursuit à Berlin. Parmi ses maîtres, Rudolf Virchow et Julius Cohnheim.
En 1868, en utilisant la technique que lui a enseignée Cohnheim, il marque un échantillon de peau humaine avec du chlorure d’or et décrit les cellules dendritiques cutanées qui portent maintenant son nom. Un an plus tard, il décrit les cellules des îlots pancréatiques auxquelles il a également laissé son nom.
En 1870, il accompagne le géographe Kiepert en expédition en Égypte, en Syrie et en Palestine, étudiant la lèpre et faisant des observations anthropo-ethnographiques.
Lors de la guerre franco-prussienne, il rejoint l’armée allemande en tant que médecin dans un hôpital militaire. Après la signature de la paix, il est nommé prosecteur de pathologie à l’université de Fribourg.
En 1874, une tuberculose pulmonaire l’oblige à interrompre sa carrière académique. Les tentatives de traitement en Suisse, en Italie et en Allemagne sont des échecs. En 1875, Langerhans s’installe à Madère dont le climat lui réussit. Là, il exerce la médecine et étudie l’étiologie de la tuberculose et se rallie à la thèse dualiste de Virchow qui différencie tuberculose et phtisie.
Il s’intéresse aussi à la faune marine des côtes portugaises. Et, en l’honneur de son ancien maître, donne le nom de Virchowia à un ver marin.
Il meurt d’une infection rénale en 1888.
Éponyme
Nous l’avons dit, Langerhans a laissé son nom aux cellules dendritiques cutanées et aux cellules des îlots pancréatiques. Quand il décrit les cellules dendritiques cutanées, il croit, en raison de leur forme, qu’il s’agit de cellules nerveuses.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature