Ils ont dit

Publié le 25/04/2002
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- Edouard Balladur (RPR) : « Les responsables de tous côtés devraient renoncer à toute manifestation dans les rues dans les jours qui viennent, y compris le 1er mai », pour éviter « tous les risques de troubles, voire de violences. »
- Laurent Fabius (PS) : « Il faut utiliser le bulletin de vote pour réduire l'extrême droite et Le Pen au plus petit score possible. »
- Alain Juppé (RPR) sur les propositions de Jean-Marie Le Pen : « Il y a des orientations qui me terrifient », comme « faire sortir la France de l'Union européenne ». « Ce serait un cataclysme, la France au ban des nations. »
- François Hollande (PS) : « La gauche a péché par son pluriel. » « A force d'être multiple, elle a perdu son unité. C'est cette unité qu'il faut recréer d'une autre façon, à l'occasion des législatives. C'est, désormais, une obligation morale. »
- Robert Badinter (PS) : « Le face-à-face entre MM. Chirac et Le Pen risquait de dégénérer, au gré de M. Le Pen, en une empoignade indigne dont les pires moments auraient été télévisés dans le monde entier. »
- Bruno Gollnisch (FN), à propos de la venue de Jean-Marie Le Pen au CSA : il y a eu « des débordements inadmissibles du service public ». « Nous avons fait savoir que nous étions très inquiets pour le deuxième tour. »

Le Quotidien du Mdecin

Source : lequotidiendumedecin.fr: 7116