Faits et gestes
Jacques Chirac : « N'attendez pas de moi un jugement personnel à l'égard de Lionel Jospin que, par ailleurs, je respecte. »« Il y a un abîme » entre « l'idée » que Lionel Jospin et lui-même se font « de la France et de la politique qui doit être conduite ».
Lionel Jospin : « Il n'est pas honnête de la part de M. Chirac d'affirmer de ma part une prétendue naïveté sur les questions d'insécurité. »« En 1995, l'élection présidentielle a été faussée par une véritable mystification politique », celle « de 2002 doit donc être une élection de vérité, les Français ne doivent pas être abusés une seconde fois ».
Bernadette Chirac : La campagne présidentielle « est très souvent ordurière, indigne d'un vrai débat démocratique ».
Sylviane Agacinski, épouse de Lionel Jospin, « a entendu un certain nombre de gros mots pendant cette campagne », mais ne se souvient « pas du tout que ces gros mots soient sortis de la bouche de Lionel Jospin ou des socialistes ».
Nicolas Sarkozy (RPR) : Jospin « ne sait pas garder ses nerfs ». « Au lieu de faire campagne en expliquant son projet, il s'en prend, et avec quelle violence, à la personne de Jacques Chirac .»
Roselyne Bachelot (RPR) : Lionel Jospin « se réfugie derrière les attaques personnelles » ; « c'est indigne ».
Alain Madelin (DL) : « Il n'y a pas seulement la dissolution de l'Assemblée, après cinq années, il y a une sorte de dissolution du débat politique (...) monopolisé par le couple sortant de la cohabitation. » (Visite à Freyming-Merlebach.)
Jean-Marie Le Pen (FN) : « Il est manifeste que la plupart des candidats (...) laissent les Français dans l'ignorance de ce qui est en cours : la dissolution de leur pays dans un magma euromondialiste. »
Jean-Pierre Chevènement formerait, en cas de victoire, « un gouvernement d'intérêt public avec tous ceux qui veulent que notre pays prenne les problèmes à bras le corps ».
Olivier Besancenot (LCR) : « Le Medef rédige le programme de la droite et inspire celui de la gauche. »
Robert Hue (PCF) a dénoncé le risque d' « escamotage du vote du premier tour » qui serait « d'une extrême gravité pour l'avenir même de la démocratie ».
Jean Saint-Josse (CPNT) : « Si on ne dépasse pas 1,2 million de voix, ce sera un échec. »
Bruno Mégret (MNR) : « Le changement passe par la reconstruction d'une vraie droite que le MNR veut rassembler. »
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