Coup de gueule, avis d’expert, coup de cœur ou témoignage… La rédaction du « Quotidien » distingue chaque semaine un ou plusieurs commentaires, parmi les centaines postés au fil des jours par les lecteurs internautes.
Le récent suicide d'un médecin à Nevers a suscité de nombreux messages de compassion de la part de confrères. Ce lecteur livre sa propre expérience et raconte comment, dans une situation difficile, il est parvenu à éviter le pire.
Il y a 10 ans, j'étais au bout du rouleau, et j'en avais à peine conscience tellement j'avais la tête dans le guidon. Nous avons vendu (mal) la maison et vidé le cabinet... Je ne dormais plus et étais tourmenté par des idées noires.
J'ai recommencé à zéro ailleurs. Je n'ai dû ma survie qu'à l'amour de ma femme et de mes enfants. Ma famille a beaucoup pâti de ces 20 ans de MG. J'ai tout recommencé différemment ailleurs. 10 ans après, je suis salarié, et beaucoup mieux. Ça m'a coûté une maison.
Pour aider les autres, il faut être bien dans son cœur, bien dans sa tête, mais pas en souffrance soi-même.
Posté le 16 mai par le Dr C.. Voir tous les autres commentaires sur le sujet : « Suicide d’un pneumologue à l’hôpital de Nevers : l’Ordre dénonce le silence des tutelles »
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