« Il est certainement plus utile, plus rentable compte tenu du poids de l’âge dans l’augmentation du risque de fracture, de traiter des femmes âgées plutôt que des femmes jeunes. Les trois facteurs majeurs pour le risque fracturaire étant l'âge, des antécédents personnels de fracture et la densité osseuse. On peut s’aider, pour la décision de traiter, de l’indice FRAX de l’OMS qui nous livre un risque de fracture ostéoporotique majeur à 10 ans et de fracture de hanche à 10 ans. Sans traiter la totalité des femmes de 80 ans qui sont ostéoporotiques (une sur deux), au final cela revient quand même à traiter certainement 30 à 40% de la population, car les facteurs de risques classiques sont assez fréquemment retrouvés dans cette population. C’est beaucoup, surtout comparé au déficit actuel de prise en charge thérapeutique, malgré un changement d’état d’esprit. Mon conseil : évoquer l’ostéoporose systématiquement après une fracture chez une personne âgée. Derrière toute fracture peut se cacher une fragilité osseuse ».
L’avis du Pr Bernard Cortet*
« Il serait logique de traiter 30 à 40% des femmes de plus de 80 ans »
Publié le 20/11/2009
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Département Universitaire de Rhumatologie, Université Lille II, secrétaire du Grio, Lille
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Source : Le Généraliste: 2505
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