« On ne peut pas dire au patient qu’il va devenir acteur de sa santé si on ne le considère pas comme tel. Or, un patient acteur de sa santé, c’est quand même mieux pour les médecins, lesquels doivent jouer un rôle d’accompagnants. C’est du gagnant-gagnant. Nous travaillons de plus en plus avec les soignants hospitaliers et l’on n’a pas du tout le sentiment que les praticiens hospitaliers (PH) soient déconsidérés par rapport aux patients. Ce sont des postures car, en réalité, le patient prend véritablement en considération le praticien hospitalier dès lors que ce dernier instaure une relation de confiance et devient un accompagnant du soigné.
Il faut qu’une autre optique de dialogue s’instaure entre les praticiens et les représentants des usagers. Il ne s’agit pas là d’une déconsidération ou d’une désacralisation du PH mais simplement d’un respect mutuel. Le médecin garde toute son aura dans la mesure où il a ce regard respectueux vis-à-vis de son patient. Et, dans ce cas, il ne peut, au contraire, qu’être grandi par la confiance qui s’instaure avec le soigné. Mais il est vrai qu’aujourd’hui, si le médecin reste sur son piédestal, cela ne peut plus fonctionner. »
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