Lors d’une séance de l’Académie de médecine consacrée à l’autisme, le Pr Francis Brunelle devait rappeler plusieurs hypothèses en vigueur.
La théorie de l’esprit. La « théorie de l’esprit » est définie par la capacité de chaque individu de se projeter dans la pensée de « l’autre » (interlocuteur). Ceci suppose la capacité de comprendre les intentions de l’autre, grâce au langage verbal et non verbal. La déficience des enfants autiste à utiliser cette fonction cognitive expliquerait pour une part les troubles relationnels intersociaux.
Théorie sur les anomalies de perception. Elle est basée sur les témoignages d’autistes de « haut niveau » (dont le QI est normal) qui racontent qu’il leur est impossible de « filtrer » et de mettre en cohérence la somme des informations sensorielles venant de l’extérieur.
Théorie de la cohérence centrale. La cohérence centrale est la fonction qui permet au cerveau de synthétiser les informations qu’il reçoit, d’appréhender instantanément une situation globale, d’être capable, par exemple, de situer un détail dans son contexte et donc de donner un sens à une situation. La théorie de la cohérence centrale se réfère à un déficit de cette synthèse globale. Les sujets qui présentent ce déficit possèdent une compréhension non pas globale mais détails par détails.
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