Comment évaluer une technique thérapeutique qui se heurte par définition à la standardisation des interventions ? L’Inserm a toutefois relevé le défi dans un rapport remis à la Direction générale de la santé (DGS). Les experts de l’étude distinguent les indications où l’hypnose présente un intérêt thérapeutique comme le syndrome de l’intestin irritable. Cette technique réduit aussi la consommation d’antalgiques et de sédatifs en radiologie interventionnelle, lors de certains actes chirurgicaux ou la réalisation de biopsies. La prise en charge du syndrome de stress post-traumatique relève plutôt d’une technique de type EDMR (désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires). Mais là aussi, les résultats sont probants. En revanche, les données sont jugées insuffisantes dans la prise en charge de la douleur avant l’accouchement, la prévention de la dépression post-partum, la schizophrénie, le sevrage tabagique, les soins dentaires chez l’adulte et l’enfant.
En tout état de cause, quelle que soit l’indication retenue, l’hypnose se révèle une méthode sûre. Aucun effet indésirable ne paraît lié à cette technique.
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