?Une étude sur 354 patients montre que l’association précoce d’Humira® (adalimumab) et de méthotrexate peut limiter les lésions articulaires ultérieures dans les polyarthrites rhumatoïdes débutantes. Au bout de cinq ans, la progression radiologique est bien plus limitée avec l’association Humira®–méthotrexate qu’avec la monothérapie, par l’un ou l’autre produit, prise pendant les deux premières années. Ces résultats proviennent de l’extension durant trois ans de l’étude PREMIER dans laquelle les patients ont poursuivi Humira® en ouvert à la posologie de 40 mg, une semaine sur deux, après deux années de traitement randomisé.
Traitement précoce« Plus de la moitié des patients qui ont reçu initialement l’association thérapeutique n’avaient aucune progression radiologique à cinq ans », indique le communiqué Abbott. D’où le maintien de la fonctionnalité des articulations et de la qualité de vie pour les patients. Cette étude conforte le bien-fondé d’un traitement précoce et intensif pour sauvegarder le capital articulaire. On utilise le terme de polyarthrite précoce chez les patients diagnostiqués depuis moins de trois ans. Les lésions arti-culaires étaient mesurées en utilisant le score de Sharp modifié. A cinq ans, ce score s’élevait à 2,9 dans le groupe traité par l’association contre 9,7 dans le groupe traité par méthotrexate et 8,7 dans le groupe traité par Humira®. Par ailleurs, Abbott a développé l’expérience LEARN (Living the Experience of Autoimmune ReactioNs) pour mieux faire comprendre au public les maladies auto-immunes
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature