COSMOPOLITAN
Septembre
APRES AVOIR été honnies, les voilà réhabilitées. «Mais oui, l’huile c’est bon», affirme « Cosmopolitan ». Les huiles végétales «subliment nos assiettes et font du bien au corps». L’huile de sésame, par exemple, avec sa saveur de noisette, accompagne délicieusement salades et grillades et est particulièrement recommandée pour préserver l’hydratation et la souplesse de la peau. Couleur jaune orangé, goût fruité, l’huile d’argan a l’aspect de l’or liquide. Elle est excellente dans les salades et, selon le magazine, ses vertus exceptionnelles en font un accessoire beauté indispensable : elle apporte souplesse et fermeté à la peau, protège des effets du vieillissement et prévient les agressions climatiques. Fine et précieuse, l’huile de pépins de raisin, grâce à sa richesse en oméga 6, en vitamine E et en acides gras polyinsaturés, «peut aider à réduire le taux de cholestérol», tandis que ses polyphénols sont efficaces contre le vieillissement cutané. L’huile de noix, prisée pour son goût grillé très prononcé, est l’une des rares huiles à contenir à la fois des oméga 6 et des oméga 3. Ses atouts, un pouvoir antidessèchement et nourrissant utilisé pour renforcer la fibre capillaire et, en massage, pour rendre les ongles plus résistants.
SCIENCE ET VIE JUNIOR
Septembre
Un QI à toute épreuve
C’EST LA RENTRÉE avec, pour certains, son lot d’angoisses et de doutes. « Science et Vie Junior » donne sept conseils, «testés et approuvés» par les meilleurs spécialistes pour cartonner en classe et avoir les neurones qui fonctionnent à leur maximum d’efficacité. Conseil n° 1 : «Dormir plus». Une bonne nuit aide à mieux se concentrer, ce qui profite à «toutes les capacités mentales ». Autres bénéfices : pendant le sommeil, le cerveau trie et range ce qui vient d’être mis en mémoire, pratique et aiguise de nouveaux savoirs, ce qui l’aide parfois à résoudre des problèmes, les fameux «éclairs de génie». Le gain possible pour le QI serait de 10 %. Conseil n° 2 : le régime superméninges susceptible de faire augmenter le QI de 15 %. Pour être au top, «commencez par un bon petit déj’!», recommande sans surprise la revue. Plus inattendue, la composition du menu matinal idéal : les tartines de purée de haricots secs auraient fait leur preuve parmi tous les petits déjeuners testés chez les enfants. A midi, salades composées, réservoir à antioxydants (bêta-carotène, les vitamines C et E) et un yaourt pour faire le plein de tyrosine, indispensable à la fabrication des messages chimiques et qui s’épuise avec le stress. Les poissons gras (thon, sardine) remplacent l’huile de foie de morue de nos grands-mères. Conseils nos 3 et 4 : pratiquer un instrument de musique aide à gagner 2 ou 3 points de plus aux tests de QI (5 %) tandis que, avec de l’exercice physique (marcher une demi-heure, trois fois par semaine), le gain atteint les 15 %. Conseils n° 5, 6 et 7 : méditer (gain de 10 %) et pratiquer de la gym des neurones (gain de 8 %), en attendant le « neurofeed-back », une méthode d’entraînement encore au stade expérimental et plus compliquée à mettre en oeuvre.
MARIE FRANCE
Septembre
La fin des cheveux blancs
«LA SCIENCE a commencé à s’intéresser sérieusement au cheveu et au follicule pileux il y a dix ans à peine», explique « Marie France ». Aujourd’hui, la technique du clonage pour lutter contre la chute de cheveu ou la réparation définitive du cheveu blanc ne relèvent pas de la science-fiction capillaire, mais sont les bénéfices attendus des progrès de la recherche de pointe. «La reproduction in vitro de cellules souches contenues dans le bulbe pileux, responsable de la formation de la fibre capillaire, ou prélevées là où le cheveu est encore sain, donne un nouvel espoir thérapeutique», assure le mensuel. Réimplanter par injection dans le cuir chevelu, les cellules donneraient naissance à des cheveux tout neufs. Quant à la couleur, s’il est toujours impossible d’échapper à la fatalité des cheveux blancs, le mécanisme du blanchissement commence à être mieux connu : les mélanocytes qui produisent les pigments du cheveu diminuent progressivement avec le temps. Les chercheurs travaillent sur le rôle d’une molécule qui permettrait de contrer et même d’arrêter définitivement le processus. Ils ont également mis en évidence un réservoir à mélanocytes situé à la base du cheveu dans lequel ils pourraient puiser des précurseurs de la pigmentation.
VOTRE BEAUTE
Hors-série
Photomodulateur de rides
GENTLE WAVES est le nom américain de cette technique lancée il y a quatre ans aux Etats-Unis. En France, son arrivée est plus récente et elle est mieux connue sous l’appellation, Photomodulation LED (Light Emitting Diode), en référence aux diodes utilisées pour émettre une lumière qui pénètre directement dans le derme profond sans léser l’épiderme et sans effet thermique. «Lorsqu’elle entre en contact avec les cellules, la lumière stimule la production de collagène et d’élastine (deux protéines indispensables à la structure de la peau), explique à la revue le Dr Laurent Miralles. Elle freine également l’activité de la collagénase, enzyme responsable de la dégradation du collagène et de l’accélération du processus du vieillissement.» La séance ne coûte que 50 euros : la patiente s’assied face à deux petits panneaux diffusant une lumière jaune, les yeux protégés par des lunettes. Elle ne dure que trente-cinq secondes au bout desquelles le patient s’hydrate le visage avec sa crème de jour habituelle. Une technique rapide, sans effets secondaires, convenant à toutes les peaux, y compris les plus sensibles et les plus foncées et dont les effets seraient à la fois réparateurs et préventifs pour estomper les rides superficielles, atténuer tâches et rougeurs, éclaircir le teint, régulariser le grain de peau. Quatre séances à une semaine d’intervalle, puis une fois par mois, sont nécessaires pour régénérer le collagène.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature