Dans les années 1980, l'objectif tensionnel recommandé de 160/95 mmHg était relativement facile à atteindre. Le traitement recommandé était le plus souvent un diurétique thiazidique à la dose de 12,5 mg associé à une molécule bloquant le système rénine-angiotensine-aldostérone.
Aujourd'hui, les sociétés savantes américaines et européennes sont plus exigeantes : l'objectif tensionnel est fixé à 140/90 mmHg, voire même plus bas pour les patients à risque (diabétiques...).
Les diurétiques thiazidiques restent très utilisés dans le traitement de l'hypertension, le plus souvent en association avec d'autres antihypertenseurs.
Le bénéfice qu'ils apportent en terme de prévention de la morbi-morbidité cardio-vasculaire a été démontré dans les grands essais cliniques de référence dont, entre autres exemples : SHEP (« JAMA », 1991), STOP (« The Lancet », 1991), STOP 2 (« The Lancet », 1999), INSIGHT (« The Lancet », 2000) et plus récemment ALLHAT (« JAMA », 2002).
Dans ces essais, la dose de diurétique choisie était de 25 mg, ce choix étant justifié par les études pharmacologiques ayant permis d'identifier la posologie quotidienne de 25 mg d'hydrochlorothiazide (HCTZ) comme la dose optimale (jusqu'à deux fois plus d'efficacité que la posologie 12,5 mg), sans pour autant diminuer la tolérance.
Objectifs tensionnels rigoureux
Cette bonne tolérance des diurétiques thiazidiques utilisés à la posologie quotidienne de 25 mg a été confirmée récemment par la grande étude ALLHAT, sous réserve d'une surveillance régulière de la kaliémie et de la natrémie, les seuls risques avec un diurétique thiazidique faiblement dosé (12,5-25 mg) étant l'hypokaliémie et l'hyponatrémie, précise le Pr Bruno Moulin, néphrologue (hôpital civil de Strasbourg).
Compte tenu de ces données, la dose de 25 mg est considérée comme celle qui optimise les chances d'atteindre les objectifs tensionnels rigoureux imposés aujourd'hui, en particulier lorsque le diurétique est associé à un bloqueur du système rénine-angiotensine, et notamment à un antagoniste du récepteur de l'angiotensine II (ARAII ou sartan).
L'HCTZ, en abaissant la volémie, stimule le système rénine-angiotensine -ldostérone ; le sartan, en fonction de la dose administrée, bloque cette réponse compensatrice et renforce l'action antihypertensive du diurétique.
En outre, le couple sartan-HCTZ améliore la tolérance des deux molécules : l'effet hyperkaliémiant du sartan contrebalance l'effet hypokaliémiant du diurétique, à condition toutefois que l'ajustement des doses soit bien calibré.
Cet équilibre de doses est obtenu avec Cotareg 160/25, une association de valsartan à 160 mg et d'HCTZ à 25 mg, qui a fait l'objet d'un plan de développement clinique chez plus de 2 800 patients.
Cette association qui, à la posologie de un comprimé par jour, a fait preuve d'une efficacité antihypertensive optimale et d'un bon profil de tolérance apparaît comme une nouvelle opportunité de la bithérapie pour améliorer la prise en charge des patients hypertendus. Inscrit sur la liste I, agréé aux collectivités, Cotareg 160/25 est remboursé à 60 % par la Sécurité sociale.
Conférence de presse organisée par le Laboratoire Novartis Pharma.
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