Homologue de la Haute Autorité de santé, le Nice, agence du NHS anglais, a bien compris le double intérêt de promouvoir son modèle d’évaluation dans le monde et de développer le business afférant. Nice International offre ses services à des gouvernements étrangers contre rémunération, par exemple en menant en Chine avec des hôpitaux pilotes des expériences de « clinical pathways » afin d’améliorer l’efficience des soins pour des pathologies répandues. C’est aussi le cas des « consultations précoces » du Nice, où moyennant une somme d’environ 50 000 euros, les industriels de la pharmacie viennent recueillir ses conseils avant de soumettre leur dossier d’évaluation. La HAS offre aussi cette possibilité de consultation précoce, avec une grande disponibilité, malgré ses moyens limités ; mais c’est gratuit. Son modèle institutionnel suscite aussi beaucoup d’intérêt de la part de pays émergents comme la Tunisie qui, cherchant à se doter d’une agence d’évaluation et soutenue par l’UE, a lancé un appel d’offres pour l’accompagner. Mais la HAS n’a ni la mission ni les moyens de s’y associer : financement exclusif par le budget de l’État, en réduction. Est-ce bien son avenir ?
HTA Business
Publié le 18/05/2015
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Source : Décision Santé: 301
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