L A FNEHAD (Fédération nationale des établissements d'hospitalisation à domicile), qui vient de réunir son assemblée générale en Avignon, multiplie les partenariats pour promouvoir l'hospitalisation à domicile (HAD).
Elle vient de signer un accord avec la Mutualité française, s'apprête à le faire avec la Générale de santé (chaîne de cliniques) et les fédérations de cliniques privées. Elle prépare également des partenariats avec les représentants du secteur associatif (Croix-Rouge, UNIOPSS et FEHAP) et de l'hôpital public (FHF). « A l'automne, nous serons alliés avec l'ensemble du paysage médico-social », se félicite le président de la FNEHAD, le Dr Pierre-Jean Cousteix.
Actuellement, 80 dossiers pour des créations de structures d'HAD attendent l'agrément du ministère. Pour le Dr Cousteix, « l'HAD chemine bien » même si elle avance lentement (les structures qui ont vu le jour depuis un an n'ont permis de créer qu'une centaine de places). Soucieuse de mieux comprendre les conditions dans lesquelles l'HAD s'inscrit aujourd'hui dans le paysage hospitalier français, la FNEHAD a mis en place quatre groupes de travail. Le premier étudie les freins au développement de l'HAD. Le second réfléchit à la définition d'un nouveau périmètre d'intervention de l'HAD, intégrant notamment la psychiatrie. Le troisième est chargé de développer la connaissance épidémiologique de la population des malades soignés en HAD ainsi que d'étudier le métier de « médecin coordonateur » que fait émerger cette pratique. Le dernier planche sur les moyens financiers et recherche une possible harmonisation du financement des structures d'HAD. La piste explorée conjugue quatre variables : le niveau de soins requis, les consommables (en particulier les médicaments), la logistique (importante en cas de trachéotomie ou de nutrition entérale à domicile) et le personnel aidant. Ces quatre ateliers rendront leur copie en septembre.
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