Alors que les sénateurs doivent examiner le mois prochain (les 10 et 11 mai) le projet de loi réformant l’hospitalisation d’office validé par les députés, les syndicats de psychiatres restent mobilisés contre ce texte dont ils réclament toujours le retrait. Samedi, l’Union syndicale de la psychiatrie (USP) et le collectif des 39 contre la nuit sécuritaire appellent à un rassemblement à Paris de 14 heures à 18 heures, devant la statue de Philippe Pinel de l’hôpital de la Salpêtrière.
La Fédération nationale des associations d’usagers en psychiatrie (FNAPsy), l’Union nationale des amis et familles de malades psychiques (UNAFAM) et la Conférence nationale des présidents des commissions médicales d’établissement des centres hospitaliers spécialisés (CME-CHS) ont été reçues au ministère de la Santé ce jeudi pour faire valoir leurs doléances concernant ce projet de loi adopté le 22 mars dernier à l’Assemblée nationale. Selon ces organisations d’usagers, de familles et de professionnels, plusieurs modifications du texte devront être décidées au Sénat. Ces organisations appellent notamment à élargir le recours au juge des libertés dans le cadre du contrôle des soins sans consentement en ambulatoire et non plus uniquement à l’hôpital. Plusieurs simplifications administratives devront également être menées afin de rendre la nouvelle législation réellement applicable sur le terrain par les différents acteurs, estiment les organisations.
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