Les échéances
L'hôpital public passe à l'euro le 1er janvier mais travaille déjà en euros pour certains marchés, certaines factures, certains paiements. En outre, il recevra sa dotation globale en euros dès octobre.
Après la bascule, les patients pourront continuer de payer en francs en espèces jusqu'au 17 février 2002. Pour cela, certains hôpitaux prévoient d'ailleurs de maintenir des caisses en francs à côté des nouvelles caisses en euros.
Difficultés : la révision des contrats
En règle générale, les problèmes que pose aux hôpitaux le changement de monnaie - et en particulier l'adaptation des logiciels de paye ou de facturation - sont pris en charge par les systèmes d'information auxquels adhèrent les établissements.
Cependant, l'euro oblige actuellement les hôpitaux à recenser tous leurs marchés. Un avenant à tous leurs contrats est en effet indispensable, qui reprendra les prix applicables et les convertira en euros. Cette procédure des « constats de conversion » constitue une opération très lourde. Les pouvoirs publics en étudient le possible allégement, notamment pour les contrats simples (à une seule valeur).
En terme de comparaison des prix et d'évolution des dépenses, le passage à l'euro va par ailleurs poser des difficultés à l'hôpital et à ses observateurs, puisque l'historique du secteur restera en francs.
Fiches de paye : pas avant janvier
Si les agents de l'Etat seront payés en euros dès juillet prochain, la fiche de paie des personnels de la fonction publique hospitalière, déjà soumise au double affichage avec euro mineur (c'est-à-dire que les calculs sont effectués en francs, mais que la contre-valeur en euros est indiquée), ne sera transformée qu'en janvier. L'hôpital attend que le ministère arrête cet été les barèmes de conversion des primes et indemnités. Cela concerne les personnels (les primes de dimanche ou de jours fériés, de chaussure, d'autopsie... ont besoin d'être converties) mais aussi les médecins (le tarif de la garde doit être défini). L'hôpital, caissier pour les honoraires des médecins qui ont en son sein une activité libérale, attend également que soient fixés les tarifs de la Sécurité sociale.
Coût : pas chiffré
Le passage à l'euro de l'hôpital public n'a pas fait l'objet d'une ligne budgétaire spécifique. L'adaptation des systèmes informatiques, les éventuels changements de logiciels, la formation des personnels à l'euro, la nomination possible d'un « coordinateur euro » sont à la charge des établissements qui n'ont pas chiffré le coût de l'opération.
Les tout petits à la traîne ?
A priori, les hôpitaux qui préparent l'opération depuis l'automne 2000 seront prêts dans les temps. Quelques inquiétudes subsistent pour les toutes petites structures qui manquent de temps et de moyens pour changer leurs logiciels ou former leurs personnels.
:ce que le passage à la monnaie unique va changer:
Hôpitaux : on attend le 1er janvier 2002
Publié le 20/06/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6941
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