Plus de 300 élus syndicaux de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) se sont rassemblés ce mardi à l’appel des syndicats devant le siège de l’AP-HP pour réclamer l’ouverture de négociations sur les moyens alloués aux représentants du personnel.
Des banderoles où on pouvait lire « toujours moins de moyens et de personnels pour soigner la population » et « l’AP-HP en danger, sauvons l’hôpital public » ont été apposées sur la façade du bâtiment par les syndicats FO, CFDT, CFTC, CGT et SUD.
« Avant la loi Hôpital, patients, santé et territoire (HPST), nous avions un Comité technique d’établissement (CTE) par établissement, a expliqué Rose-May Rousseau, secrétaire générale de l’Union syndicale CGT de l’Assistance publique (USAP-CGT). Désormais, il y en a un pour plusieurs établissements et nous avons perdu 437 élus. »
Le nombre de CTE est passé de 36 à 12 depuis les dernières élections professionnelles du 21 octobre.
« Dans un contexte de restructurations et de dégradations des conditions de travail, le temps syndical nous est indispensable pour défendre les intérêts des agents », a souligné Denis Planchet, responsable CFDT.
La direction a accepté d’ouvrir des discussions en début d’après-midi sur le sujet après avoir échangé avec les syndicats. « Je n’ouvrirai pas de négociations avant la parution du décret concernant les syndicats dans la fonction publique hospitalière », a néanmoins conclu Christian Poimboeuf, directeur des ressources humaines de l’AP-HP.
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