Jeudi 9 février, six aides-soignants du centre hospitalier (CH) de Perpignan se sont retrouvés au tribunal correctionnel de la ville, accusés de harcèlement moral par trois de leurs collègues du service des urgences. Le parquet a requis une amende pour les faits subis par la plaignante principale. Le délibéré est attendu le 22 mars.
Entre 2005 et 2007, l’aide-soignante aurait été malmenée par les six accusés, par ailleurs syndicalistes à la CGT. « Isolement volontaire, propos agressifs et menaçants, vol de tenues de service, de courriers, de bulletins de salaire, de casse-croûte, appels téléphoniques malveillants »… À la barre, tels sont quelques-uns des actes que l’aide-soignante raconte avoir subis, rapporte le journal local « l’Indépendant ». En cause : un désaccord sur un planning de week-end.
Dénonçant un « dossier vide », la CGT évoque pour parler de cette affaire une « cabale […] montée de toutes pièces par l’ancienne direction, qui espérait ainsi porter le discrédit sur le syndicat ». L’organisation syndicale demande la relaxe pour les six accusés, « dont l’exemplarité professionnelle n’est plus à démontrer ».
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