A RRETEES en novembre 2000 par la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM) dans son rapport d'équilibre mais non appliquées depuis, faute d'intervention du gouvernement, certaines baisses de tarifs d'actes médicaux pourraient prochainement entrer en vigueur (« le Quotidien » du 10 avril).
La ministre de l'Emploi et de la Solidarité, Elisabeth Guigou, vient en effet de saisir la commission permanente de la nomenclature générale des actes professionnels pour qu'elle se prononce sur les modifications de nomenclature prévues qui se traduisent par des baisses de tarifs pour les radiologues et les cardiologues.
En matière de radiodiagnostic, la baisse du supplément pour numérisation était prévue, ainsi que l'harmonisation pour toutes les disciplines des tarifs applicables en cas de cumul d'un ECG et d'une consultation lorsqu'un patient est hospitalisé. Selon la CNAM, l'application de ces deux dispositions pourrait rapporter respectivement 100 et 48 millions de francs en année pleine.
La Confédération des syndicats médicaux (CSMF) « condamne » le geste d'Elisabeth Guigou. L'organisation « s'insurge contre des dispositions pénalisantes, culpabilisantes et provocatrices envers les professionnels de santé libéraux », dénonce « le double langage gouvernemental qui, d'une part, reconnaît l'absurdité et l'échec de la logique comptable et propose une période de réflexion commune, et, de l'autre, poursuit inlassablement et sans état d'âme l'application de cette logique ».
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature