Honda VFR 800 FI : des progrès étaient donc possibles

Moto

La VFR, au « Quotidien », on connaît... On apprécie même. La machine rencontre un certain succès auprès de la rédaction. C'est donc avec un certain plaisir et beaucoup de curiosité que nous avons découvert la nouvelle 800.

La dernière robe de cette machine réputée suscite des avis divergents. Il est certain que le double pot triangulaire sous la selle est une réussite. Il découvre enfin la roue avec son monobras. Prix à payer : l'absence totale de rangement sous la selle. Un défaut compensé par des fixations très discrètes de valises optionnelles.
Une fois en place, l'assise ne change guère. Seule la selle paraît plus dure. En roulant, la différence de motorisation se fait sentir. Faut-il rappeler que le 4 cylindres en V est équipé du système V-tech de Honda, qui fait fonctionner le moulin sur 8 soupapes à bas régime (pour gagner en souplesse) et sur 16 soupapes quand les tours montent.
Par rapport à ses aînées, cette 800 paraît moins coupleuse en bas. Le « coup pied au derrière » à 7 000 tours est toujours là. En revanche, les vibrations, le bruit font ressortir le caractère du twin, moins sensible auparavant.
En ce qui concerne le comportement routier on retrouve cette facilité de la VFR, tant en ville que sur route. Elle se laisse piloter du regard, suivant quasi au centimètre près la trajectoire souhaitée.
La grande nouveauté vient aussi du freinage. Il a enfin du mordant. Si la puissance n'a jamais manquée aux Nissin, il manquait cette attaque rassurante (sur le sec...). Elle est enfin présente. Associé à l'ABS, le système de couplage avant arrière (dual-CBS) fait merveille.
Un point d'honneur pour l'éclairage avec deux réflecteurs de feux de croisement et deux de phares.
Un rappel pour conclure. Nous avons essayé la machine des jours de forte chaleur : le terme « bouilleur » décrit bien le moteur.