Un nouveau traitement proposé dans la maladie de Hodgkin, apporte une amélioration sensible dans les formes en échec thérapeutique, et chez qui il n’y a plus d’options.
Au 17e congrès de l’European Hematology Association, Scott Smith (Loyola University) a présenté des données sur un nouvel anticorps monoclonal, le brentuximab vedotin (Adcetris), qui « agit comme un transporteur de la chimiothérapie jusqu’aux cellules lymphomateuses ». Dans une étude chez 102 patients, en rechute après une greffe de cellules souches, les tumeurs ont disparu chez 32 % d’entre eux, se sont réduites de moitié chez 40 %. Chez 21 % des patients supplémentaires, on observe une réduction tumorale. Seuls 6 % n’ont pas répondu au traitement. À 24 mois, 65 % des patients sont en vie et le cancer n’avait pas progressé du tout chez 25 % de l’effectif. Ces résultats sont présentés comme « encourageants chez des patients ayant un pronostic particulièrement défavorable ». Les greffes de cellules souches autologues sont réalisées après épuisement des ressources de la chimiothérapie et de la radiothérapie. Environ 50 % des patients qui sont à ce stade, rechutent après la greffe. Le nouveau traitement apparaît par ailleurs bien toléré.
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