Je viens de lire les dernières recommandations de la revue Prescrire sur l'herpès labial et je suis "ébahi" de voir que les bases de la médecine sont trop souvent oubliées par les médecins. J'ai 60 ans et je traite l'herpès labial en 24 heures depuis plus de 15 ans sans prescrire aucun tube d'antiviral quel qu'il soit.
Mes sources : le « Traité de Virologie à l'usage des étudiants en médecine », édition 1971 (je sais, ça date, et pourtant, c'est si simple) par les professeurs et maîtres de conférences de microbiologie médicale.
Que nous apprend ce traité sur le chapitre des virus herpétiques ?
Résistance aux agents physiques et chimiques : les virions sont détruits par l'éther, l'alcool, le chloroforme.
Alors j'ai décidé d'appliquer ce conseil et je traite par des tamponnements du bouton d'herpès l'alcool (j'ai utilisé l'éther avec grand succès, mais c'est plus difficile à manier). ET CA MARCHE.
J'ai donc testé la réalité de cette donnée des virologues et j'ai commencé par tester sur moi-même.
Depuis l'enfance, après exposition au soleil (je vis en Polynésie Française) je bourgeonne d'un herpès labial qui dure une huitaine de jour avec bouquet de vésicules, puis croûtes et tout le tralala.
Depuis la relecture de ce traité, je tamponne mon bouquet de vésicules deux ou trois fois à l'alcool modifié 70° dès le premier jour, dès que je sens que ça fleurit. Le soulagement est immédiat, la lésion s'éteint et se fait oublier dans les 48 heures.
Je prescris donc ce traitement depuis plus de quinze ans (herpès labial et herpès vulvaire) avec un succès toujours "surprenant" pour les patients et pour le médecin lui-même. Tant pis pour le pharmacien ou pour le laboratoire pharmaceutique.
Je souhaite faire partager avec mes confrères ce petit « truc » qui me parait mille fois mieux que d'aller prescrire de l’aciclovir qui traite en sept à huit jours une maladie qui dure sept à huit jours sans traitement.
Voilà le conseil thérapeutique d'un généraliste
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