Fondée en 1999, l'association Artstarté a pour finalité de favoriser la création artistique, notamment dans un objectif de psychothérapie. Elle dispose d'un espace galerie, rue de Babylone, face au cinéma la Pagode, où sont exposés les travaux d'artistes méconnus, et propose actuellement de découvrir les uvres de Hephzibah Rendle-Short, peintre d'origine australienne qui vit et travaille à Cambridge.
L'artiste s'inspire de la réalité qu'elle aménage à sa manière, dans une atmosphère brumeuse et floue, et dans un jeu sur la perception visuelle, sur les effets d'optique. Un pinceau prolixe, qui se débride en une accumulation de touches posées sur des surfaces travaillées et remaniées donne vie à des portraits, des visages humains au regard fixe, énigmatique. Une uvre tendre et mystérieuse.
Galerie Artstarté, 70, rue de Babylone, Paris 7e. Jusqu' au 6 avril.
Estela Torres
En franchissant la porte de la galerie Les Singuliers, on peut s'attendre à découvrir des uvres originales. Celles de l'artiste mexicaine Estela Torres le sont résolument. Sa série de portraits sur toile ou sur papier aux crayons de couleur ou à la peinture, dévoile un véritable album de famille dans lequel elle met en scène sa vie quotidienne, comme s'il s'agissait d'un journal intime. Estela Torres aime dessiner, griffonner, tracer le plus possible de lignes, de contours, de formes. Ses toiles fourmillent de graffitis, de caractères, de détails, accumulés avec une nervosité méticuleuse. Elles mettent en scène des enfants, souvent monstrueux, bouffis, aux traits expressionnistes, entourés de l'écriture gestuelle propre à l'artiste, qui n'hésite pas à peindre avec ses doigts et à mêler le sang à la couleur.
Galerie Les Singuliers, 138, boulevard Haussmann, Paris 8e. Jusqu'au 18 avril.
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