L’hépatite C est redoutable pour son impact sur la santé des 230 000 Français atteints de sa forme active, mais aussi sur la politique du médicament. Réjouissons-nous de l’arrivée des médicaments anti-viraux à action directe qui permettent de franchir un nouveau pas vers la guérison de la maladie. Ils sont préconisés pour environ la moitié des patients. Pourtant c’est aussi une « grande peur » pour notre système de santé. Sollicitée par le ministère de la Santé sur « les conditions d’efficience de Solvadi® », la Haute Autorité de santé (HAS) a répondu qu’au vu des prix rapportés, se posait la « question de la soutenabilité financière par la solidarité nationale » d’adopter cette innovation. La solution est simple ! Une loi (en l’occurrence la LFSS) qui encadre le budget dédié au traitement de l’hépatite C. L’usage se répand de régler les situations particulières par la loi, même si des lois d’exception émanent des remugles historiques sans rapport avec les bonnes intentions du gouvernement. On pouvait penser que celui-ci disposait déjà de l’arsenal législatif et conventionnel pour régler la question avec les laboratoires… À quand la loi sur le budget médicamenteux de la PMA ou du VIH ?
Hépatite C : une loi d’exception
Publié le 30/10/2014
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Source : Décision Santé: 298
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