LES VILLES de Cahors et Saint-Cirq-Lapopie s'associent pour célébrer le peintre languedocien Henri Martin (1860-1943), artiste dont l'oeuvre abondante, entre symbolisme et néo-impressionnisme, est une merveille de douceur et de virtuosité.
Le peintre sut, toute sa vie durant, renouveler les genres, tirer profit de toutes les influences dont il fut le contemporain, pratiquer avec autant de bonheur le monumental que le petit format. Aux paysages poétiques et champêtres tirés de son voyage en Italie, succèdent les toiles consacrées aux métiers (Martin rendit hommage aux paveurs, aux terrassiers, aux jardiniers, dans des oeuvres pleines de finesse et d'humanité) et les vues harmonieuses de villes du Sud de la France (Labastide-du-Vert, Collioure…). Sa touche n'est pas sans évoquer Seurat, le pointillisme et les expériences néo-impressionnistes. La lumière est toujours présente. Les couleurs sont subtiles. Henri Martin assimila également les leçons du symbolisme et les traduisit dans un style très personnel, idéalisé.
Portraitiste accompli, le peintre représenta les grands hommes de son temps (Sadi Carnot, Émile Zola, Anatole France…). Il orna de grands décors les plus illustres édifices, du Capitole de Toulouse au Palais de justice de Paris. Un artiste dont l'oeuvre pourrait être qualifiée de «modernité classique». Catalogue, 180 p., 30 euros, éditions Silvana.
Musée Henri-Martin, 792, rue Emile-Zola, 46000 Cahors., tél. 05.65.20.88.66. Musée départemental Rignault, 46330 Saint-Cirq-Lapopie., tél. 05.65.31.23.22. Jusqu'au 6 octobre.
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