LE HAVRE
Le musée Malraux présente un bel ensemble de dessins et aquarelles du peintre néo-impressionniste Henri-Edmond Cross (1856-1910), issus de la donation Senn-Foulds. Grand représentant du divisionnisme au tournant du XIX e, au même titre que Georges Seurat et Paul Signac, avec lesquels il fonda le Salon des indépendants en 1884, Cross développa avec maîtrise une technique pointilliste. En résonance à ses uvres, sont exposées huit vidéos de l’artiste contemporain néerlandais Ger Van Elk, qui s’intéresse de près au pointillisme et inonde ses « Flatscreen » de pixels.
Musée Malraux, tél. 02.35.19.62.62. Jusqu’au 26 avril.
PARIS
Jacques Truphémus
Jacques Truphémus (né en 1922 à Grenoble) crée une uvre méditative, d’une douceur incomparable. Ses peintures captent les tendres oscillations de l’atmosphère, les « sursauts magiques de la lumière ». Dans l’univers intime de sa résidence d’été du Gard, havre de paix cerné par la nature et imprégné de clarté, l’artiste continue de peindre un univers de quiétude et de sérénité : natures mortes, vues d’atelier, intérieurs, paysages… On pense aux nabis, aux impressionnistes, mais l’indépendance de style est totale. Sa peinture est d’une superbe élégance, poétique et intimiste, et parfois mélancolique.
Galerie Claude Bernard, 7/9 rue des Beaux-Arts, tél. 01.43.26.97.07. Jusqu’au 28 mars.
Vente de charité chez Christie’s
Le 17 mars, se déroulera une vente de charité au profit de l’association AVEC (Association pour la vie et l’espoir contre le cancer), créée en 1997 par le Pr David Khayat. Dans les locaux de Christie’s, cette vente d’art contemporain, conçue sur une idée de François Pinault, réunira des artistes actuels, dont la plupart sont des stars du marché de l’art (Bill Viola, Damien Hirst, Richard Prince, Pierre et Gilles, Takashi Murakami - notre photo -…) et qui ont offert leurs propres uvres.
Christie’s. 9, avenue Matignon, 8e. Vente le 17 mars à 19 heures, exposition jusqu’au 16 mars, www.christies.com.
LA TRONCHE/GRENOBLE
Jean Achard
L’uvre de Jean Achard (1807-1884) est profondément marquée par le paysage, la nature et une sorte d’idéal bucolique. Né à Voreppe, en Isère, l’artiste travailla d’abord aux côtés des peintres romantiques dans le Dauphiné. Dans les années 1830, un séjour en Égypte avec des saint-simoniens le poussa à s’intéresser à cette doctrine socio-économique, dont il appliqua les principes toute sa vie. Puis, il s’installa à Paris et se lia aux membres de l’école de Barbizon. Pendant des années, il uvra avec Boudin, Corot, Daubigny, et son élève Harpignies, en se délectant des images que la nature offrait à ses yeux. La vision de Jean Achard est classique et traditionnelle, mais le peintre a su ouvrir la voie à l’impressionnisme par sa sensibilité nouvelle aux effets de la lumière.
Musée Hébert., tél. 04.76.42.97.35. Jusqu’au 4 mai.
› D. T.
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