Une équipe de l'INSERM (unité 430 dirigé par Michel Kazatchkine) vient de mettre pour la première fois en évidence, dans l'hémophilie A, un lien entre l'activité catalytique des anticorps anti-facteur VIII et l'apparition d'une résistance au traitement substitutif.
Une inactivation par clivage enzymatique (ou hydrolyse) du facteur VIII par les anticorps était une des hypothèses émises pour expliquer le mécanisme de cette résistance. Ceci vient d'être confirmé dans un travail, chez 13 des 24 patients (54 %) suivis pour une hémophilie A sévère, traitée par des perfusions de facteur VIII et ayant développé des anticorps. L'activité inhibitrice anti-facteur VIII mesurée dans le plasma était, chez eux, corrélée de façon significative à la vitesse de clivage du facteur VIII.
La prochaine étape consistera à repérer les sites responsables de cette activité catalytique afin de développer des molécules cibles inhibant l'action des Anticorps.
« New England Journal of Medicine », vol 346, n°9, 28 février 2002
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