Une équipe allemande a présenté au Congrès de l'American Heart Association une étude sur le comportement du coeur dans les montagnes russes. Ce travail, conduit par Jurgen Kuschyk et coll. (CHU de Mannheim), a été réalisé auprès de 55 volontaires (37 hommes et 18 femmes), âgés en moyenne de 28 ans et indemnes de maladie cardiaque.
Tous ont eu un enregistrement cardiaque (12 dérivations) avant, pendant et après l'attraction ; 30 n'en avaient jamais fait auparavant, 8 en avaient fait un peu et 17 en avaient une grande expérience.
Le tour de montagnes russes, qui dure 120 secondes, commence par une lente ascension à 62 mètres, suivie par une chute libre à 6 G en quatre secondes, à la vitesse de 120 km/h. Avant le tour, le rythme cardiaque moyen était de 91/min. Au bout d'une minute, il avait atteint son maximum, à 153/min en moyenne (148,5 chez les hommes et 165 chez les femmes), quelle que soit l'expérience. La plus forte augmentation moyenne du rythme cardiaque est survenue pendant l'ascension lente, alors qu'on s'attendait à ce qu'elle survienne pendant la chute. Par ailleurs, 40 % des sujets ont présenté une arythmie sinusale résolutive en cinq minutes ; un patient a eu une arythmie plus sérieuse ; un autre a eu une fibrillation auriculaire à résolution spontanée. Conclusion des auteurs : à déconseiller aux cardiaques ; équiper en défibrillateurs.
Etude
Haut le coeur
Publié le 20/11/2005
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7846
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