La modération dans la prescription du dosage de PSA sera-t-il le prochain objectif du paiement à la performance des médecins généralistes ? Frédéric Van Roekeghem reconnaît que l’idée lui a traversé l’esprit au moment de la négociation de la convention cet été, mais il y avait renoncé à l’époque faute d’un consensus sur ces tests.
La semaine dernière, il s’est rattrapé. À peine la HAS avait-elle publié son avis concluant à l’absence d’intérêt du dépistage de masse du cancer de la prostate par dosage de PSA, même pour les hommes à haut risque, la CNAMTS rendait publics des chiffres sur la fréquence du dosage de PSA : 75 % des hommes en France de plus de 55 ans ont au moins réalisé un dosage de PSA sur une période de 3 ans à titre de dépistage, prescrits neuf fois sur dix par un généraliste Des données certes très disparates suivant les régions avec des taux supérieurs à 50 % en PACA et en Aquitaine, et proches de 30 % en Bretagne et en Basse-Normandie. Mais qui, pour le directeur général de la CNAMTS, comme pour son numéro deux le Pr Hubert Allemand attestent que les généralistes prescrivent trop de dosages de PSA.
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