De notre correspondant
L A décision du conseil municipal de Santa Fé a été prise par six voix contre une. Elle est applicable à partir du 1er janvier prochain, mais l'usage des téléphones à commande vocale reste autorisé.
La mesure suit de vingt-quatre heures une disposition identique adoptée par l'Etat de New York. Les deux initiatives sont combattues par ceux qui estiment que manger ou écouter de la musique en conduisant est tout aussi dangereux que de parler au téléphone. Mais le gouverneur de New York, George Pataki, a déclaré qu'il signerait la loi adoptée par les deux chambres du Congrès de l'Etat.
Les contrevenants s'exposent la première fois à une amende de 100 dollars (760 F), la deuxième à une amende de 200 dollars, et paieront 500 dollars pour chacune des infractions suivantes. Au moins une douzaine de localités américaines projettent d'adopter des mesures identiques et des projets de loi interdisant l'usage du téléphone cellulaire pendant la conduite automobile ont été présentés dans 40 des 50 Etats américains. Dans le monde, 23 pays, dont le Japon, l'Italie, la Grande-Bretagne et Israël, ont aboli l'usage du téléphone cellulaire par le conducteur automobile.
Selon une étude publiée par « The New England Journal of Medicine » en 1997, l'usage du cellulaire par le conducteur pose les mêmes problèmes que l'ivresse au volant ; notamment, il multiplie par quatre le risque d'accident. Le gouverneur Pataki était d'autant plus favorable à l'interdiction qu'un récent sondage montre que 85 % des résidents de l'Etat de New York la souhaitent. Cent quinze millions de téléphones portables sont en usage aux Etats-Unis.
Plusieurs fabricants de téléphones portables ont tenté de s'opposer à la décision de l'Etat de New York. Reconnaissant leur défaite, ils s'orientent vers la vente d'appareils à commande vocale qui permettent au conducteur d'appeler ou de répondre à un correspondant sans que ses mains ne quittent le volant.
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