Alors que le Centre fédéral de contrôle et de prévention des maladies américain (CDC) a averti vendredi que 10.000 personnes sont susceptibles d'avoir été en contact cet été avec le syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH) lors de leur séjour dans le Parc national de Yosemite (Californie, ouest), le ministère de la Santé français a indiqué dimanche que 53 familles de touristes français ont séjourné dans le camping Curry Village du Parc. Le ministère contacte actuellement les 53 familles concernées. Deux des ressortissants français "présentent des symptômes qui ont conduit à un prélèvement diagnostic dont les résultats sont en attente", précise le communiqué du ministère de la santé. Un numéro vert (0 800 636 636) a été ouvert depuis dimanche 20H00. Interrogé par l'Agence France Presse, le Samu de Paris a précisé qu'une procédure avait été mise en place pour faire face à d'éventuelles cas, mais qu’aucune contamination n’avait encore été observée.
Aux Etats-Unis, au moins six cas de SPH (photo ci-dessus au microscopie), maladie véhiculée par la salive ou l'urine d'animaux, notamment des souris, ont été détectés et d'autres cas potentiels sont surveillés. Deux des personnes infectées sont mortes. Toutes avaient en commun d'avoir séjourné dans le "Curry Village", une plaque tournante pour les visiteurs du Parc de Yosemite. Depuis que le SPH a été identifiée en 1993, une soixantaine de cas ont été diagnostiqués en Californie et 587 au total aux Etats-Unis. Plus d'un tiers des malades en sont morts.
En France, le ministère de la Santé, précise que le hantavirus n'est pas transmissible par l'homme. La contamination se fait en respirant le virus présent dans la poussière de bois ou la terre contaminées par des déjections de rongeurs infectés. Le délai d'incubation de la maladie s'étend de une à six semaines après l'exposition. Les symptômes sont ceux d'une grippe musculaire.
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