Les 230 000 personnes qui ont visité le parc de Yosemite (Californie) depuis le début du mois de juin vont recevoir un courrier des services des parcs nationaux américains de Yosemite les sensibilisant aux dangers de l’hantavirus avec lequel elles pourraient avoir été en contact.
Dans un premier temps, seuls 10 000 visiteurs – dont 53 familles françaises – ayant passé la nuit dans un endroit spécifique du parc, le Curry Village, ont été alertés. Mais l’un des nouveaux cas détectés la semaine dernière a probablement contracté le virus dans une autre partie du parc, le High Sierra Camps. À ce jour, 9 visiteurs – dont 8 ayant passé la nuit au Curry Village – ont contracté un syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH). Trois personnes – toutes de nationalité américaine – sont décédées de la maladie. Une contamination est possible en respirant le virus présent dans la poussière de bois ou la terre contaminées par des déjections de rongeurs infectés ou en cas de contact avec leurs déjections ou leur salive.
Se manifestant dans un premier temps par des symptômes bénins – fièvre, maux de tête, problèmes intestinaux, toux – le SPH peut être très dangereux et s’avère fatal dans plus d’un cas sur trois. Il n’existe aucun traitement spécifique à ce virus mais une prise en charge rapide demeure indispensable pour accroître les chances de survie des patients. En France, le ministère de la Santé a mis en place un numéro vert (0.800.636.636) pour informer toutes les personnes ayant visité le parc cet été.
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